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Star Wars Vendetta Fan Fiction
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Star Wars Vendetta Fan Fiction
  • Fan fiction sur l'univers de Star Wars! Grimpez dans le cockpit d'un Tie. Côtoyez, contrebandiers, chasseurs de primes, impériaux, et bien plus encore... Ressentez la vengeance d'un jeune homme, Et parcourez la galaxie dans sa quête de justice...
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Star Wars Vendetta Fan Fiction
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Douzième chapitre

CHAPITRE XII

 

            Dreic et Pod s'engagèrent dans un corridor austère, faiblement éclairé par des néons à la lumière jaunâtre. Ils marchèrent droit devant, longeant des murs insipides en ferrobéton. Ils débouchèrent sur un premier croisement et, ne sachant quelle direction suivre, ils s'arrêtèrent, estimant les différents embranchements. La voix robotique qui paraissait omniprésente, ne les laissa pas plus d'une seconde dans l'hésitation. Elle les guida pas-à-pas dans le dédale de couloirs, tout en leur expliquant que l'installation Nouveau Départ avait été pensée et construite comme un bunker, et qu'à ce titre, le seul accès avait été conçu pour perdre et éliminer les individus susceptibles d'y pénétrer sans autorisation. Le récit fit froid dans le dos de Dreic. " Peut-être était-ce cela le coin paisible, auquel papa faisait allusion dans son holo ? Un peu trop sinistre pour y fonder une famille, mais c'est un excellent endroit pour se planquer des Impériaux" pensa-t-il.

            Le duo débarqua devant une porte semblable à celle de l'entrée, qui semblait marquer la fin des conduits à l'atmosphère glauque et oppressante.

- Nous y voilà, déclara la voix mécanisée.

            Les gonds des lourds battants grincèrent et laissèrent place à la lumière aveuglante du soleil qui chassa les ombres du tunnel. Tout en s'avançant d'un pas hésitant, Dreic tendit sa main devant ses yeux pour se protéger du contraste diurne. Lorsqu'il recouvrit ses facultés visuelles, il resta planté là, littéralement médusé.

            L'ex-cadet faisait face à une immense place, cernée de falaises aux nuances ambrées, découpées au couteau-laser, avec au beau milieu un puissant à-pic obliquant légèrement, mais qui malgré tout, surplombait l'ensemble avec défi.

            Pourtant, ce subjuguant cadre naturel, n'était pas le plus frappant. Coincé entre les falaises et la mésa, le squelette démembré d'un gigantesque vaisseau aux lignes tubulaires reliés par une vaste sphère gisait ici et là. Même d'où il était, soit à un bon kilomètre, Dreic apercevait par endroit la superstructure en métal comme si elle avait été décharné par quelques charognards.

            Lobora but du regard le reste de l'endroit. C'était un véritable cimetière spatial. L'énorme carcasse à demi-circulaire abritait des alter égos miniatures éparpillés un peu partout. Ici des poupes arrachées exhibant leurs tuyères distordues, là-bas des troncs de métal aux teints disparates et aux formes hétéroclites appartenant jadis à des navires stellaires. Ces vestiges étaient jalonnés de grues, de chariots anti-grav, de monte-charges, et de divers containers aux couleurs bariolées. Il remarqua que dans ce chaos de fer et d'acier se trouvait d'étranges vaisseaux alignés contre l'une des parois. Ils avaient la taille d'un grand cargo, possédaient deux paires d'ailes et se tenaient sur une sorte de terre-plein central ressemblant vaguement à un pied, et bizarrement ils semblaient intact.

- Bienvenu au Nouveau Départ maître Lobora, fit la voix robotique, ranimant par la même occasion son interlocuteur toujours hypnotisé par ce monumental capharnaüm. Je suis CT-41, modèle secrétaire CZ A18, gestionnaire de ce complexe.

- Eh... bien, merci, balbutia Dreic en tournant la tête pour observer le droïde. C'est avec toi que l'on discute depuis que j'ai atterri ? s'informa-t-il.

- Absolument, en l'absence de l'ancien Maître Lobora, j'ai comme objectif prioritaire, la maintenance de l'installation, l'application des protocoles et des systèmes de défenses, ainsi que d'autres directives annexes, en l'occurrence, ici, le changement de propriétaire.

            Dreic acquiesça tout en dévisageant l'automate. Son allure se rapprochait bien plus des humains que celle de Pod, notamment à cause de son visage. Néanmoins, avec ses photorécepteurs globulaires qui donnaient l'impression qu'ils pouvaient jaillir de leurs orbites au moindre choc, ajouté à ses "joues" ciselés  qui lui conférait un aspect cadavérique, le rendu était plus angoissant qu'autre chose.

- Quelle prochaine action souhaitez-vous accomplir ?  questionna CT-41.

- Euh.. je ne sais pas vraiment, répondit-il, pris de court.

- Je peux vous faire visitez le site, mais cela prendra approximativement quatre heures et quarante cinq minutes. Il y a le centre directionnel qui gère cette installation, mais c'est une forte concentration de données à intégrer, ou je peux vous guider à vos quartiers pour que vous puissiez vous reposez un moment avant de prendre pleinement possession des lieux. Quelle prochaine action souhaitez-vous accomplir ? répéta automatiquement CT-41.

- Eh bien, j'aimerai avoir des explications sur tout ça, fit Dreic après un moment de réflexion. Qu'est ce que mon père fichait ici ? Ou est-il allé pécher toutes ces épaves ? Et pourquoi me l'a-t'il légué ?

- Le centre directionnel me semble tout indiqué pour vous apporter ce que vous désirez. Mes banques de données pourront aussi vous être utiles.

- Allons-y alors ! C'est par où ?

- J'appelle un véhicule immédiatement, répliqua CT-41, avant de s'adresser à Pod resté muet jusque là. Droïde archiviste AG9, vous êtes consigné dans la salle de maintenance numéro cinq, mettez vous-y en veille, votre présence n'est pas nécessaire, je vous transm...

- Quelle vulgarité ! s'écria Pod. Comment osez-vous me traitez de la sorte ! Je n'obéis qu'à maître Lobora, et certainement pas à votre cervelle positronique huilée d'impolitesse et d'incompétence.

            Dreic ne put retenir un sourire devant la situation.

- Je réitère ma demande une dernière fois, droïde archiviste AG9, vous êtes consigné dans la salle de maintenance numé...

- C'est bon, c'est bon, intervint l'ex-cadet d'un ton amusé, Pod reste avec moi. Il a une fâcheuse tendance à s'égarer dans des conversations sans fin, et il me suit partout depuis un bon moment, autant t'y faire CT-41. Et surtout, ne le sous estime pas, car c'est un droïde plein de ressource, mais qui a tendance à prendre la mouche facilement.

- A vos ordres, dit sobrement le modèle secrétaire.

- Maitre, réclama Pod, j'ai saisi l'intégralité de vos propos, et je ne suis pas totalement en adéquation avec la description que vous faites de ma personne. Vous ne pouvez me reprocher d'attacher une extrême importance à la précision. Que se passerait-il si l'on faisait un saut hyperspatial sans exactitude ?  Que se passerait-il si l'on fabriquait des griffes-ciels sans exactitudes ?  Que se passerait-il si ...

- Tu vois Pod, quand je dis que tu prends la mouche... plaisanta Dreic

- Mais... protesta le compagnon électronique, tandis que le speeder déboula dans leur direction.

- C'est bon je te charrie, allez grimpe, on va visiter notre nouveau chez nous. 

 

Nouveau Départ sur Boz Pity

 

 

Le trajet n'avait pas duré plus de deux minutes lorsqu'ils s'arrêtèrent devant une grotte encastrée dans la partie méridionale du gigantesque belvédère emmuraillé. Dreic et les deux droïdes descendirent du véhicule et y pénétrèrent, après avoir franchi un sas blindé. CT-41 ouvrit la marche et les conduisit dans un couloir creusé sans doute par un vieux tunnelier, à en juger par la surface granuleuse des parois. Seul le sol dallé et l'éclairage cireux des néons échappaient à cette décoration brute.

             Le trio déboucha rapidement dans la pièce principale. Celle-ci, toujours incisé à même la pierre, avait une forme vaguement hémisphérique. L'ameublement y était plus que spartiate et faisait écho à l'aspect sommaire de l'excavation. Toutefois, un pan entier du mur septentrional était tapissé d'ordinateurs et d'écrans reliés au sol par une vaste table annulaire dont la rotondité n'était brisée que pour libérer l'accès au siège niché en son centre. CT-41  désigna le bureau en expliquant qu'il s'agissait du centre névralgique de l'installation. L'automate indiqua les autres portes de la pièce qui donnaient respectivement sur les salles de vies, comme la cuisine, la chambre, ou les commodités.

- On fera la visite des lieux plus tard, explique moi tout ça! Je veux savoir ! fit Dreic impatient.

- Comme vous le souhaitez, désirez-vous commencez par l'historique du Nouveau Départ ? proposa-t-il

- Ca me va.

            CT-41 s'approcha du bureau, commença à pianoter sur des claviers, et tandis qu'il faisait jouer ses doigts métalliques, les divers terminaux et moniteurs s'allumèrent progressivement dans un léger ronronnement.

            Lobora eut l'impression que l'endroit reprenait vie peu à peu. C'est alors qu'il entendit avec émoi une voix familière derrière lui.

- "Enregistrement numéro 1 de l'année républicaine 24984 : historique et naissance de la base Nouveau Départ. "

            Dreic se retourna et vit une version holographique à l'échelle de son père, debout, à quelques mètres de lui. Les larmes montèrent si vite sous le coup de la surprise et de l'émotion, qu'il n'eut même pas le reflexe d'essayer de les contenir. Il sanglota quelques instants, et ne put réprimer le désir impossible de resserrer son père dans ses bras, de respirer son odeur épicée et mêlée aux senteurs âcres des liquides appartenant aux moteurs du Vagabond Volant. Il avait envie d'entendre sa sempiternelle rengaine quand ils se revoyaient : " Comment va le meilleur pilote de la galaxie ? ", et d'écouter des heures durant ses captivants récits relatant ses voyages autour d'un bon steak de shaak.

            La nostalgie s'atténua rapidement au profit d'une colère profonde. Elle visait ceux qui lui avaient pris son petit bout de famille, et qui avaient brisé ses espoirs de travailler en tandem avec son père. Cette pensée l'obsédait : se venger et rendre justice, c'était tout ce qui lui importait. Tandis qu'il séchait ses joues, l'enregistrement continuait.

- CT-41, relance l’enregistrement depuis le début s’il te plait, dit alors Dreic.

- Bien, maître.

            C’est en observant la froideur de la réponse du droïde secrétaire qu’il prit conscience de la présence à ses côtés de Pod, ses yeux illuminés posés sur lui. Il s’était approché de son maître et, étrangement, la peine du jeune homme s’atténua un peu. Tandis que la voix de Tiden-Ven se refaisait entendre, Dreic se dit que son compagnon de voyage mettait parfois en route de curieux mais  emphatique protocoles.

 

- " - "...méro 1 de l'année républicaine 24984 : historique et naissance de la base Nouveau Départ. Découverte des restes du vaisseau de contrôle séparatiste de classe Lucrehulk dans la zone AY-21-B au cours de l'an 24983. Mes conclusions concernant cette épave sont les suivantes : au cours de la bataille de Boz Pity, l'appareil automatisé de la Fédération du Commerce a du être touché par des tirs ioniques. Il a du lentement dérivé, attiré par la gravité de la planète. Il a résisté à l'entrée dans l'atmosphère pour finalement s'empaler sur les pics de cette région. En considérant la trajectoire et la violence de l'impactl'état de l'épave est exceptionnel ."

            L'ex-cadet écouta le récit captivant, tout en ne lâchant pas du regard la vision de son père rajeuni.

- "Les premières analyses attestent que l'armée de droïde contenu à l'intérieur du bâtiment est irrécupérable, car l'ensemble des systèmes d'émission et de réception sont grillés. En outre, le Réseau du Cerveau de Contrôle semble avoir subit, lui aussi, de sérieux dégâts. Cependant, des centaines de milliers de composants du Lucrehulk me paraissent récupérables."

            Tiden-Ven marqua une pause comme s'il cherchait la suite de son texte.

- "Après réflexion, j'ai décidé de créer ici, un lieu ou je pourrais rassembler toutes les trouvailles que j'effectue sur les anciens théâtres de guerre depuis ma démission de l'armée. Ainsi je vais pouvoir, à côté de mon entreprise d'import-export, avoir les mains libres pour faire quelque chose de plus grand et, je l'espère, de pouvoir accumuler assez de richesse pour donner à mon fils une vie meilleure que la mienne. La terra-formation est presque achevée, ce complexe va pouvoir être bientôt opérationnel. Tiden-Ven Lobora, terminé. "

- Je vous lance les trois derniers holo signala CT-41 à Dreic qui acquiesça dans le vague, toujours accaparé par ce qu'il venait d'entendre .

- " Enregistrement numéro 2 de l'année républicaine 24985: sécurisation et finition du site Nouveau Départ. J'ai installé les projecteurs holographiques et les brouilleurs électromagnétiques sur les hauteurs. Désormais, cette base est invisible aux yeux de tous. Cependant il va me falloir de l'aide pour la gérer, vu le travail qui m'attend. J'exclus d'ores et déjà toute assistance organique qui serait tentée par l'appât du gain, je vais donc m'orienter vers les droïdes. Tiden-Ven Lobora, terminé. "

- "Enregistrement numéro 3 de l'année républicaine 24985 : fonctionnement de Nouveau Départ. J'ai opté pour un droïde secrétaire pour m'assister et s'occuper de l'installation en mon absence. En outre, j'ai également acheté une bonne centaine de droïdes de divers types pour subvenir aux besoins. Les résultats du premier mois sont satisfaisants. Je commence à mettre en place les différents types de protocole de défense, au cas où les choses tourneraient mal, on ne sait jamais... Tiden-Ven Lobora, terminé."

- " Enregistrement numéro 4 de l'année républicaine 24986 : défenses, réparation, et commerce. L'achat du Gallofree me donne satisfaction, sa conception modulable m'a permit d'appliquer des modifications importantes, tout en gardant une bonne partie de son volume de stockage. Les premiers vols on été concluants, mais le vrai test sera lorsque je tomberai sur des pirates, ou sur une patrouille impériale. En parallèle, les activités ici deviennent de plus en plus nombreuses, je dois planifier le temps que je peux donner à cet endroit pour arriver à tout faire. Enfin, j'ai rajouté des protocoles de défenses au complexe : j'ai trouvé un petit génie du bricolage à Coronet qui a pu réparer et encoder la programmation que j'avais mise au point sur les quelques droidekas et droides BX que j'avais amené. Tiden-Ven Lobora, terminé."

            La pièce retomba dans un silence creux qui laissa Dreic confus. Il était à la fois heureux et triste d'avoir revu son père, mais il était également fasciné par le récit qu'il venait d'écouter.

- Tu es vraiment incroyable, murmura-t-il , les yeux remplis d'admiration, braqués vers le plafond, comme si son père pouvait l'entendre.

            Le droïde secrétaire reprit ses explications sans prêter attention aux divagations de l'ex-cadet.

- L'ancien maître Lobora a ensuite cessé ces enregistrements car il n'en avait plus le temps, d'autant qu'il a consigné toutes les données dans les terminaux. Donc si vous souhaitez en savoir plus je peux vous retrouver ce que bon vous semble.

- Merci CT-41... Donc... si j'ai bien tout saisi, toutes les carcasses dehors datent des Guerres Cloniques,  c'est bien ça ? demanda Dreic encore un peu hébété. 

- Plus maintenant, il y a encore trois bâtiments datant de cette période là, mais les sept autres ont été récupérés au fils des ans. Malheureusement l'ancien maître Lobora n'a pas eu le temps de les démanteler.

- Il y a aussi des navires intacts d'après ce que j'ai vu tout à l'heure, ils viennent d'où ceux-là ?

- Ce sont des transports qui étaient encastrés dans le vaisseau de classe Lucrehulk. L'ancien Maître Lobora les a sortis, et entreposés là, en attendant des acheteurs.

- Je vois, fit Dreic, un brin méditatif, il en a vendu beaucoup ? Il en reste combien dehors ?

            CT-41 tapota sur quelques touches et répondit :

- Selon l'historique des ventes, cinq barges de transport C-9979 ont été vendues,  les huit autres sont parqués dans la zone A2.

- Et concernant les droïdes de guerre , questionna Dreic en changeant de sujet,  mon père les a découvert à l'intérieur des épaves et il a pu les faire remettre à neuf, c'est bien ça ?  

- Il y en avait uniquement dans le vaisseau de classe Lucrehulk, et il a fait restaurer ceux dont il avaient besoin.

- Sur le plateau, tout à l'heure, c'était les machines qui m'ont " accueilli ",  fit-il en insistant exagérément sur le mot.

- C'est exact, rétorqua sobrement CT-41.

- Il en a réparé beaucoup ?

- Il a restauré les vingt-huit droïdes commando de la série BX qu'il a trouvé, ainsi que vingt-six droidekas.

- Et il en reste encore combien dans le Lucrehulk ?

-  Vous souhaitez le nombre total de droïdes, ou juste le nombre de ceux qui sont destinés au combat ?

- Donne-moi les deux pour voir.

- Il est inventorié 82418 droïdes destinés au combat, et 26220 programmés pour des taches nécessaires au bon fonctionnement du vaisseau et de son contenu.

            Dreic resta bouche bée, scotché par l'énormité des chiffres. Il comprenait, à chaque information révélée, que les précautions prises par son père étaient légitimement fondées.

- C'est une véritable armée en sommeil ! s'écria-t-il

- C'est une armée cassée. Elle est inutilisable, l'ancien maître Lobora avait déjà essayé de la refaire fonctionner, mais il a conclu que c'était impossible.

- Pourtant, en allant voir un pro en robotique il a pu en réparer certains, pourquoi pas tous ?

            CT-41 ne répliqua pas, pour une fois, du tac-au-tac, et pris une poignée de secondes pour formuler sa réponse.

- Mes données ne sont pas capables de vous apporter une réponse fiable, cependant je peux faire une extrapolation qui semble mathématiquement cohérente. Il est indiqué dans les notes de l'ancien maître Lobora, le prix pour la réparation des cinquante-quatre droïdes. Via un calcul basique, je peux affirmer que la réparation  de tous les autres droïdes couterait deux-cent-un millions, cent-quatre-vingt-un mille, quatre-cents quatre-vingt-un crédits impériaux, ce qui est économiquement un gouffre financier majeur considérant la somme à débourser et le marché en vigueur pour des droïdes de ce genre.

- Effectivement, ironisa Dreic, et si je les revendais tous, cela pourrait rapporter combien ?

            Une nouvelle fois le modèle secrétaire pris un instant, ses photorécepteurs rivés sur deux moniteurs muraux.

- Je n'ai pas de somme à vous avancer, votre requête est trop vague, néanmoins, si l'on tient compte des cours des différents métaux composants les droïdes, je peux dresser une fourchette allant de quatre à sept millions de crédits impériaux.

- Waouh ! Tu es en train de dire que je suis un homme riche ?  rigola-t-il sous l'effet de l'euphorie

- Une telle somme est largement au dessus du revenu moyen estimé pour un ferrailleur.

- Ton enthousiasme est contagieux, tu as entendu ça Pod, on est riche !

            Dreic sautilla sur place, à la fois allègre et nerveux à l'idée de tout cet argent qui lui tombait dessus. Mais ces émotions étaient toutes teintés de ce sentiment de perte abyssale. Il avait besoin de temps pour prendre la mesure des choses, et réfléchir à l'étendue du pouvoir qui s'offrait à lui. 

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